Pendant ce temps, le vrai pape se la coulait douce.
- Un autre Campari pour moi et soeur Angèle !
Depuis que ce Claude Meilleur le «séquestrait» sur cette petite île du Pacifique, le pape avait réalisé combien il aimait ne rien faire. Quel con il avait été de vouloir jouer au grand homme, lui qui aimait ne rien faire jusqu'à midi! Lui qui aimait bien manger et surtout, faire ses propres repas. Et cette soeur Angèle qui connaissait tant de divines recettes. Cette soeur Angèle qui cassait son italien de naissance et lui injectait une dose de français. Angèle - heu… Soeur Angèle - avait presque un accent acadien.
Ici, il ne manque de rien.
Il n'y a pas de maudits zouaves constamment dans mes pattes.
Et les enfoirés de l'Opus Dei… Des demandes incessantes. Notre Père, est-ce que l'on peut faire ceci? Et ni ni ni et na na na.
Être pape, c'est être un administrateur et un animateur de foule. Exit le sacré. Exit la communion avec les ouailles.
Le pape se sentait bien, assis sur sa chaise longue, à se faire bronzer la bedaine.
Soeur Angèle sortit de la piscine. Elle était encore pas mal. Elle se tenait en forme. Depuis qu'elle est avec moi, il me semble qu'elle est plus coquette, se dit-il.
Pourvu que ça ne se termine jamais…
jeudi 20 septembre 2007
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