mercredi 10 octobre 2007

Le mail

Alors, je continue ce que je disais :

Après une marche sur la Promenade des Anglais, je suis allé manger un travers de porc à la canadienne au restaurant Le Québec, non loin de mon hôtel. Et c’est là, à l’entrée de ma chambre, que je la vis enfin, ma valise.

Elle avait été perdue à l’aéroport. Nul besoin de spécifier, mais je le fais tout de même, que j’avais très hâte de retrouver mes vêtements. Six jours dans les mêmes caleçons, ça vient que ça chauffe, comme qu’on dit.

La nuit de sommeil suivante ne me porta encore aucun conseil. Au matin, je pris une autre marche, cette fois jusqu’au Quai des États-Unis (vivons dangereusement), j’allai manger des moules, Place Pierre-Gautier, quand Rita m’accosta.

-Bonjour monsieur, vous êtes seul?

Me dit-elle.

-Oui.

Que je lui répondis.

-Suivez-moi, je vous prie.

Qu’elle a poursuivi.

-…

Que j’ai rien dit.

-Voilà, cette place vous plaît-elle?

Qu’elle me demanda.

-Oui.

Que je lui répondis encore.

-Installez-vous, je reviens.

Qu’elle m’a juré.

(J’espère que tu me suis bien dans mon dialogue, c’est parce que je ne suis pas aussi bon auteur comme toi, moi.)

Et pis c’est là, j’ai commandé ces moules que j’ai tant vomies.

Voilà ce que je n’avais pas fini de te raconter. Sur ce, je te laisse, mon temps d’Internet achève et j’ai rendez-vous au Musée Matisse avec Rita.

Ciao!


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