jeudi 6 septembre 2007

Le Jardin des délices

Le cortège s’arrêta devant le musée du Prado. Je fermai le portable après avoir sollicité l’amitié d’un 864e Claude Meilleur.

– Vous ne trouvez pas que l’on a mieux à faire que de visiter le Prado? dis-je à Gerry.

Le généralissime Classifié sourit à ma remarque. « Vous n’avez pas lu vos dossiers récemment. La base opérationnelle de l’Organisation se trouve désormais au deuxième sous-sol de ce musée. Venez. Elle nous attend. »

Je n’avais visité le Prado qu’une fois dans la vingtaine. Je ne verrai pas Vélasquez et Goya cette fois-ci. On me dirigea dans un couloir où l’on prit une porte dérobée puis un escalier. Cet escalier débouchait sur un couloir, qui, lui, donnait sur plusieurs portes. Le général en ouvrit une.

Effectivement. Elle m’attendait. Helena. Dans un sarrau blanc, qui masquait ses formes voluptueuses.

– Bonjour Gautier. On peut dire que vous nous compliquez l’existence. Vous avez eu des ennuis avec votre oreille à ce que je peux voir. On a tant à se dire, mais allons à l’essentiel. Rendez-moi mes boules!

– Et pourquoi devrais-je le faire? Je ne suis pas une poire, belle Hélène.

– Ces boules contiennent un secret qui dépasse vos maigres connaissances, Gautier. On les a retracées pour la première fois au cours de la Reconquista. Hieronymous Bosch les a étudiées en son temps. Son chef d’œuvre Le Jardin des délices révèle d’ailleurs une partie de leurs secrets. Voyez par vous-même.

Helena me montra l’original de Bosch, installé sur le mur de gauche.

Le Jardin des délices (panneau central). Hieronymous Bosch. Circa 1501.

4 commentaires:

Mon nom est François-B. a dit…

mince. je suis flabbergastré. coup de maître, senor daniel! je demeure un fan fini de votre personne (et de vos vastes connaisances).

Guili a dit…

wow. les mots et les bras me manquent et m'en tombent, respectivement.

Philémon a dit…

Ahahahahah. Et en plus, je crois savoir que Daniel fait une excellente crème potiron trois fromages. Il peut tout faire cette homme. Par Allah!

El procrastinator a dit…

Merci. Le DaVinci Code et le Pendule de Foucault, après ça, c'est de la roupie de sansonnet.

Cela dit, gardons notre calme. Il ne s'agit que de 250 mots dont plusieurs verbes mal conjugués.

J'hésite à les corriger tellement ils sont mal conjugués. Ce n'est même plus une erreur, c'est quasiment de l'art...

En effet Guili, les mots m'ont manqué!

À votre tour maintenant. Avant que ça ne tourne à l'onanisme.