Richard Gautier était donc arrivé à l’aéroport Pierre-Elliote-Trudeau dans une américaine noire pour prendre un jet Bombardier avec Claude Meilleur quand celui-ci ouvrit une bouteille de Scotch.
-Vous en voulez?
-Jamais avant le décollage, jeune homme.
-Je ne suis pas un jeune homme, je suis Claude Meilleur.
-Oui, vous êtes Claude Meilleur, vous me l’avez dit tout à l’heure. Quel âge avez-vous, Claude?
-J’ai 132 ans.
-Je vois. À quoi occupez-vous vos pensées ces jours-ci?
-Monsieur Gautier, je dois retrouver votre fils.
-Oui… vous devez retrouver mon fils…
-Oui, c’est ce que je viens de dire!
-Et pourquoi devez-vous retrouver mon fil, Claude?
-Parce que c’est ma mission.
-C’est votre mission, je vois. Et comment vous sentez-vous dans cette mission?
-Pourquoi me posez-vous cette question?
-He bien, vous êtes venu me chercher, Claude.
-Oui, pour retrouver votre fils.
-Ressentez-vous de la pression en ce moment?
-Je supporte mal la pression atmosphérique, les décollages sont un enfer pour moi.
-Et c’est pour cette raison que vous vous adonnez à l’alcool, Claude?
-Non c’est que j’ai une grippe à casser. Bon maintenant, je dois savoir ce que vous savez sur votre fils.
-Vous sentez-vous persécuté, Claude?
-Monsieur Gautier, vous voyez que nous sommes dans un avion.
-Oui, je vois que nous sommes dans un avion, Claude, le voyez-vous aussi?
-Je deviens fou où c’est vous qui l’êtes?
-Qu’en pensez-vous, Claude?
2 commentaires:
Merci cMel pour ce petit recentrage des chakras narratifs...
heu... de rien!
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