Et j’avais bien envie de prendre congé tout court. Un mois sans vacances ni congé, tout le monde s’entend pour dire que c’est une situation exagérée.
En outre, bourreau de travail que je suis, j’allais bien me tuer à l’ouvrage. D’ailleurs, j’avais failli y passer la veille, lorsqu’un piéton sans scrupule avait failli renverser son chariot d’épicerie sur ma moto. Ce citoyen de la rue l’avait en plus rempli de sacs de vidange et de couchage, j’aurais été ensaché comme l’éclair si le feu rouge n’avait pas ralenti puis arrêté mon allée.
Toujours est-il que oui, j’avais une forte envie de prendre quelques semaines de pause. Et c’est ce que j’ai fait. Voilà pourquoi je suis ici, à Gouriev. J’admets que la mer Caspienne n’est pas seulement profonde et que, oui, je joue dans mon nez. Mais le ciel est aujourd’hui voilé et on annonce 38 degrés.
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