- Oh! Cette langue si douce qui remonte mon oesophage. Atteindrai-je le nirvana enfin! Ah le transport commun y'a que ça! Ah c'est si bon, c'est si...
- Arh! Sheize, mein tovarich! Fou me degouteign!
- Kesskidit?
- Fou me degouteign avec voz rêvazeries de zeune prepubere, argh zo!
Le contact froid de sa gifle sur ma tempe chaude mais ouatée me réveilla de mes rêveries. Mais ou diable étais-je? Que faisais-je ici? Sans une une ni deux, j'offris à mon interlocutrice le meilleur de moi-même, ce pourquoi je suis né et - on se le rappelera - je suis né PRÉPARÉ pour ce genre de chose.
Je roulai donc en boule au sol et implora maman - cette salope morte, au demeurant - de venir me chercher pour me faire un chocolat chaud-caramel-guimauve, source de réconfort s'il en est une.
- Arh!, kamarade tovarich, fou zètes une zonte! Faites zun zhom de vousse même, schnell!
Cette voix. Cette attitude. Ah c'est clair, tout me revient maintenant.
- Fou répondez trèz trèz mal a la drogue qui fou fu adminiztrée.
Ah oui ok ça me revient trop bien là. Caroline. Caroline! La nièce par alliance de la fesse gauche du laitier qui, naguère, sauta ma mère, cette éternelle pleureuse qui aimait bien se plaindre des pertes d'élans de mon paternel. Sauteries qui résultèrent en une demi-soeur morte au front slovaque, ressuscitée par les bons soins des préposés du Politburo qui avisèrent ladite Caroline qu'elle était désormais... ma soeur!
Comment ça, Byzance?
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4 commentaires:
250 mots PILE moissi. Ce qui me donne derechef un droit de cuissage sur vous tous! Veinards, n'allez pas me bouder votre plaisir!
Bienvenue dans le club! Quand on sera cinq, on pourra fêter. On trouvera quoi à ce moment...
250 mots peut-être, mais si je corrige ta faute, tu montes à 251... :)
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