Un petit vieux tout rabougri entra dans la pièce. Son visage était comme une cocotte de pin. Il avait les yeux bleus délavés et éteints, pourtant, ils semblaient chercher quelque chose. Bien que sapé comme un prince liturgique, l'homme dégageait une intense méchanceté. Malsain. Dangereux. Diabolique. Et abominablement laid.
Il m'adressa directement la parole, d'un ton très doux, presqu'agréable, teinté d'un accent latin :
- Mon nom est insignifiant, mais je me présente à vous mon père. Je suis Ennio Tyger.
Ennio Tyger, ça me faisait penser à quelque chose, mais je ne me souvenais pas de quoi. Le vieillard reprit, en pointant un vieux parchemin roulé et ceinturé d'une cordelette rouge et à glands dorés :
- J'aimerais être entendu en confession, avant de vous remettre un message envoyé par des gens très haut placés qui ne peuvent malheureusement pas se déplacer jusqu'à vous. Est-ce possible ?
Étrangement, sa demande semblait davantage être un ordre. Comme hypnoptisé, j'acquiesçais du chef. Ce bonhomme ne me disait rien qui vaille, mais j'avais l'impression qu'entre Claude Meilleur ou lui, mes options étaient très limitées. Le Phoenix ou le diable…
jeudi 13 septembre 2007
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3 commentaires:
jeudi le 13... naquit ennio tyger...
j'ai l'impression de me sentir un peu visé... j'ai peut-être été raide avec les Claude Meilleur virtuels. Je sens que je vais payer bientôt pour mes crimes...
Y vont souffert...
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