Bip…
Bip…
Bip…
“Bonjour, vous êtes au bureau de la Commission Parlementaire sur les accommodements raisonnables. Toutes nos lignes sont occupées, veuillez rester en ligne et conserver votre priorité. Noter que nos heures d’ouverture sont… »
Chef Bastien raccrocha le combiné du téléphone. Il était nu. Il avait une sacré bosse sur la tête. Il ne se souvenait de rien. Sauf du moment qu’il avait été enlevé par des gens en imperméable et portant la cagoule. Puis c’était retrouvé dans cette cellule.
Une pièce rien de plus sobre. Un lit, une table, un téléphone et un frigo qui était toujours plein. Pourquoi un téléphone ? Pourquoi un seul numéro en mémoire ? Bastien avait bien essayé de composer autre chose, mais à chaque fois c’était la Commission. Et personne ne répondait. Pas de musique discrète entre les messages. La même bande en continue. Depuis cinq jours. C’était presque de la torture.
Comment allait-il révéler au monde entier que le Pape était en grand danger. Que la lignée d’individus appelés Claude Meilleur s’étendait sur 8 siècles ! Aucune progéniture autre que des Claude Meilleur.
Grace aux découvertes qu’il avait faites, Bastien était convaincu que les Claude Meilleur avait pu influencer le cours d’histoire. Ils n’avaient jamais été roi ou conquistador, mais avaient, de leur manière, été les auteurs d’anodins actes de bravoures et de défiances. En ce moment même, le monde balançait et personne ne pouvait s’en apercevoir.
Heureusement, Gautier était sur le coup et Bastien avait confiance en lui.
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