Ce n’était pas tout, ça, j'étais déguisé en pape, mon père en zouave et l'autre, Meilleur, il produit des macchabs. Je me demandais si j'avais en plus de l'allure les pouvoirs d'un pape. Je m'agenouillais devant le janitor et lui murmurait une sorte de dernier sacrement, genre : mec, t'étais pas au bon endroit au bon moment (merde, ça pisse des boyaux), paix à ton âme, ave, et toutes sortes de bonnes choses.
D'autres zouaves arrivèrent dans la pièce, ça s'énervait en suisse, j'y comprenais rien, quel étrange accent tout de même. Ce que c'est beau, la francophonie. Mon père tenta de calmer tous ces gens. Ça ne marchait pas du tout, je crois qu'il est doué pour la thérapie personnelle, mais les groupes...
Je me décidais enfin à intervenir, je suis le pape tout de même, quand les gens de l'Opus Dei arrivèrent enfin, finis le déconnage, ceux-là jouent à l'oreille. Illico, ils empoignèrent le cadavre et le sortirent prestement de la salle. On demanda à un concierge de nous débarrasser des boyaux de janitor trempant dans une flaque de sang qui avait la forme du lac Érié.
Ce con de Meilleur s'était volatilisé, à l'anglaise. Je sortais une clope : cinq zouaves se portaient volontaires pour m'allumer. J'étais en veine, ces petits gars étaient vachement bien élevés. J'allais peut-être décider de rester en pape pour quelque temps, peut-être toute la vie. Ici, c'est cent fois mieux que Bergame, c'est moi qui vous le dis.
mercredi 12 septembre 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
6 commentaires:
Je me suis relu... je ne devrais pas écrire en soirée. difficile à lire, la ponctuation est malade. vraiment désolé. j'avais le feeling d'avoir écris kekchose de bon pourtant.
Il est bien ton texte. L'idée est bonne.
Sauf que je ne veux pas être maladroit, mais en Suisse, les gens parlent le froment, le français, l'italien et l'allemand. En bref, on ne parle pas le suisse.
Bonne continuation.
J'vais dire comme Philémon, on écrit pas toujours égale ;-)
cher mael, merci pour l'info... mais je sais bien qu'il y a pas de langue suisse (à l'exception du bambino, le protocole linguistique utilisé par l'armé de l'air suisse pour faciliter les échanges entre allemands, italiens et français, mais je disgresse). C'était donc pour rire.
Je veux pas être rabat-joie Mael, mais on ne parle pas le froment. On le mange, le froment.
Et si on n'écrit pas toujours égale, mon bonheur de te lire, lui, est toujours égal.
Chuis téteux, hein?
Égal, égal, c'est pas une raison pour se faire mal.
Enregistrer un commentaire