Ce nom n'évoquait rien pour moi. Bastien, Bastien, je connais bien cent Sébastien mais aucun Bastien, me dis-je. J'essayais de me répéter Bastien, Bastien, je connais bien cent Sébastien mais aucun Bastien dans ma tête, mais je me rendis compte que je l'avais dit tout haut.
Le petit bonhomme me regardait, pas le moins du monde surpris. Il répéta :
- Bastien, Bastien, je connais bien cent Sébastien mais aucun Bastien. C'est bien, il faut que je m'en souvienne.
On rigolait bien, assis sur mon lit, un peu comme des enfants d'école qui se racontent des blagues d'alligators.
Après avoir gloussés en disant des Bastien-bastien, Bastien m'a regardé de côté, l'air de vouloir dire quelque chose de sérieux, ce qu'il finalement fit :
- Je suis le nouveau Chef, c'est moi qui remplace Chef, mais appelez-moi Chef Bastien si vous voulez.
- D'accord, Chef Bastien, fis-je, avec un bon mal de joues.
Ce Bastien semblait être une sorte de Tintin sans houppettes avec l'air de quand il est saoul, les pommettes rouges en moins. Déjà, petit, ce dessin me faisait me marrer… Encore mieux quand Milou aussi était paf. J'étais hilare et prêt à travailler.
lundi 27 août 2007
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