Décidément, les cadavres commençaient à s’accumuler dans mon entourage. Claude Meilleur, Herr Kolonel et maintenant cet inconnu dont la tête venait de se prendre pour un feu d’artifice.
Je fouillai mon agresseur et ramassai son arme. Un Luger 9mm. Le brouhaha causé par la déflagration ne me permit pas de jeter son corps par-dessus bord. Je fis de mon mieux pour détaler avant l’avènement des premiers badauds.
Une fois dans ma cabine, je fouillai son portefeuille. Il se composa d’un permis de conduire belge au nom d’Adrien Van der Britt et d’un jeu de quatre photos du roi Beaudouin ainsi que d’une de René Coty. Le chargeur du Luger était vide. Je pensai à mon chauffeur de taxi madrilène. Mince, je crois qu’il s’agissait de la même personne.
Au terme d’un voyage sans autre anicroche, je débarquai en Italie. Quelques heures de route m’emmenèrent dans la capitale. Après m’être autorisé une nuit de sommeil dans un grand hôtel de Rome, j’étais fin prêt pour entreprendre ma mission dans la papauté.
Avec un peu de chance, il me restera un peu de temps pour me magasiner des chaussures italiennes et des vêtements griffés.
D’ailleurs, si je fais vite, j’essaierai de me rendre à Milan et de là, une courte escapade à Bergame.
Mais d’abord faire comme les Romains… J’allai me louer un scooter Vespa. C’était bien l’un des rares moyens de transport que je n’avais pas encore pris.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire