Après avoir traversé le restaurant, on nous assied à une vaste table dans une salle privée.
Un gros homme en complet brun pâle, notre serveur, nous fit la description en long et en large du menu dans un français académique et légèrement teinté d’un accent persan velouté.
- Et pour le dessert, vous ne pouvez pas partir sans avoir goûté nos fameux «famerlouiks confits».
Le repas s’était déroulé très lentement. Chaque plats étaient un délice, les saveur subtiles, le mariage des ingrédients relevant de la magie pure et blanche.
Le gros homme passa de plus en plus de temps avec nous. Il avait travaillé un peu partout sur le globe, toujours dans les plus grands restaurants. Il était politiquement éclairé et s’avérait être un magnifique conteur.
Rendus au dessert, je quittais ma place pour me diriger à la salle de bain. La place était déserte ; nous étions seuls avec le gros homme et les autres employés dans le restaurant.
Devant l’urinoir, je baissais ma braguette au même moment que quelqu’un, je ne voyais pas d’où, me chuchotait quelque chose. Le bruit de la fermeture éclair ayant masqué les mots; je demandais discrètement de me répéter ce qu’on venait de me dire. La voix, qui semblait s’échapper de l’urinoir répéta : «Nioc sidba tec, verdim porque miaow.»
J’enregistrais ce qui me semblait être une mise en garde et me rendais à ma place où le gros homme, Sharpy-Forzessel et Helena fumaient des Havanes…
dimanche 26 août 2007
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2 commentaires:
Bienvenue dans le groupe :-)
merci!
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