lundi 27 août 2007

Sagesse Robervaldienne

L'inspecteur me parlait, mais j'étais encore un peu dans les vapes.

Il me posait des questions auxquelles j'avais l'impression de répondre, mais j'essayais surtout de me souvenir, dans un repli de ma mémoire, de ce fameux tatou de la SQ…

Je ressentais vaguement le chatouillis agréable de l'aiguille, sa morsure qui semblait grignoter cet espace intime, près géographiquement du second stade des psychanalystes honnis de mon père.

Un vieux dicton très sage lu dans un cabinet d'aisance de Roberval me revenait à l'esprit. Celui qui se couche avec le cul qui pique se réveille avec les doigts qui puent. Ou quelque chose comme ça. C'est une belle vérité, ça.

J'émergeais enfin de ma lune personnelle, je retournais au monde conscient. L'inspecteur me serrait les mains (qui puent?), me remerciait vivement d'une si étroite collaboration, et quitta la pièce hâtivement.

Je n'avais pas la moindre idée de ce que j'avais pu lui dire…

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