Le serveur pris ma commande. J'observais ces habitués qui lisaient le journal, ce drôle d'éclairage, les murs en lambris de bois vernis. Je reconnus un gars avec qui j'avais passé des journées à boire café sur café. Un drôle de mec, cet Alfonso. Il vendait des cigarettes et regardait le monde passer. Un anarchiste pur et dur. J'avais déjà vécut à ce rythme lent, à bas régime, sauf quand nous parlions politique.
Je vidais mes poches sur la table.
Mon passeport canadien. Mon passeport espagnol. Mon passeport ougandais. Mon passeport d'expo 67. Les clés de ma Volvo. Les clés du chalet. Un paquet d'allumettes vide. Mon canif. Le portefeuille de Claude Meilleur. Les boules chinoises.
Il faudrait bien que je m'achète un sac, mes poches commencent à se déformer. Et un contenant pour ses boules maudites. Je n'avais pas besoin de choper le cancer à ce moment-ci de l'année.
J'observais une des boules. Semblables à n'importe quelle boule. Une boule c'est une boule. Pourtant, je pouvais voir une très fine inscription de gravée dans le métal : NIOC SIDBA TEC.
Stupéfait, je m'empressais de constater qu'il était gravé VERDIM PORQUE MIAOW sur l'autre boule. Mazette !
jeudi 30 août 2007
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