jeudi 30 août 2007

Canción del la muerte o la libertad

Je me levais et me dirigeais vers Alfonso. Au début, il ne me reconnaissait pas du tout, mais cela changea rapidement lorsque je lui rappelais ma (courte) liaison avec sa soeur, Rositta.

- Ah, hermano, ça fait longtemps! On parlait de toi l'autre jour, il y a quatre ou cinq ans. Toujours dans la plomberie?

- Plus ou moins.

Je repensais à la fin pathétique de Claude Meilleur… et je repris:

- Je me souviens que tu étais versé dans les langues. Une sorte de don. Un copain à moi, hum, m'a remis une énigme à résoudre et je ne pige pas. Tu sais, moi, les langues, à l'exception du français, de l'espagnol, de l'anglais, du russe et d'un peu de mandarin…

- Vas-y mon ami, je vais voir ce que je peux faire.

- Nioc sidba tec, verdim porque miaow.

- Heu, est-ce que tu peux l'écrire, tu sais, l'accent…

Je m'exécutais sur une petite napkin.

- Ourf, hum, na-ta, da-da, hin-hin, marmonna l'anarchiste.

Il reprit :

- Ça veut dire, heu… Le sol sous tes pieds, heu… ah! Oui, j'y suis : Le sol sous tes pieds, la tête dans tes souliers! Ça y est! C'est la strophe finale d'une vieille chanson toscane. Je suis sûr que tu la connais, tout le monde chantait ça ici en 36, enfin, pour les républicains. C'est la Canción del la muerte o la libertad…

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