Encore une fois, une chasse d'eau avait eu le meilleur de moi. Le macchabée qui gisait devant moi n'avait pu terminer sa dernière éructation. J'en blâmais la pression aquatique espagnole certes, mais également la société ainsi que le taux de change ougandais de l'Euro en ce début de siècle difficile pour le commerce altermondialiste.
Tout ceci étant dit, je quittai le quidam, pourboira la dame de belle façon (tous les ingénieurs se promènent avec une AmericanDepress Or, c'est archiconnu) et me dirigeai vers le point de rendez-vous donné par Bastien le-chef-à-la-place-du-chef.
Tout de suite, mes notions d'espagnol extirpées à grands soins par mon éducation à Madrid me revinrent. Enfin pas tout à fait; ces longs mois à jouer du sushi avaient quelque peu altéré mes notions linguistiques et je mélangeais tout.
J'offris donc, à l'agent de constipation de route que je rencontrai : puebla esta tokozami san, por favor Richard Chamberlain?
- Ouais, première porte à gauche au soupirail.
- El Cucurbalidar!
- Ta soeur aussi.
Je passai le soupirail, passai les yeux réprobateurs de la foule locale, et passai un vent. La porte s'ouvrit.
- Quel est l'âge du capitaine?
Ah non. Un code. On ne m'avait pas averti. Je puisai au fond de moi-même, une parade, un leurre, quelque chose. Toutes ces années d'entraînement remontèrent à la surface. Je tentai le tout pour le tout.
- Bleu.
Un sourire apparu sur le regard oblong du maître séant de ces lieux.
- Caroline vous attend. Escalier C.
- Carol...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
comment sais-tu pour l'Américan Express?
Enregistrer un commentaire