mercredi 29 août 2007

Vivement l'air frais

Pour un moment, j’avais bien cru revoir Caroline. Sœur Caroline de Dolbeau, Caroline ma cousine, Caroline de Monaco. Non, non, Stéphanie de Monaco. Une fois encore, ma réalité faisait naufrage. Maudit soit la drogue que le Kolonel (ou Helena) m’avait administrée.

Une fois que j’eu dégluti dans un bol bien frais, je pris la décision de ne pas retourner au bureau de mon ex-femme.

J’enjambais deux par quatre font huit les marches de l’escalier qui mène au toit, quand j’entendis à nouveau une voie étrange: « …Nioc sidba tec, verdim porque miaow »
Je m’arrêtais d’un coup sec qui m’envoya le nez frapper le plancher de tuiles d’amiantes gris perle du dernier palier. Lentement, je portais mon oreille vers la grille d’aération au-dessus de l’écriteau « SORTIE ».
« … porque miaow»

Lentement, je défie quatre vis à l’aide de mon couteau BUCK et retirais un chat.

- « Miaow ». D’où sortait ce chat là? Je devais savoir

La poignée de porte en guise d’escabeau, je m’engouffrais dans le passage et guidait mon déplacement à la lueur de ma montre Swatch.

Après un moment, je fus pris. Pas de panique, mais assez pris pour songer à fermer les yeux et m’endormir. La nuit porte conseil.

Mais Morphée n’était pas au rendez-vous. L’air frais qui me fouettait le visage m’encourageait à poursuivre mon trajet. Au moins, je ne respirais pas le retour d’air des toilettes de l’étage.

Au troisième virage, j’aboutis à une nouvelle grille. « Zut! Mon canif!»

1 commentaire:

El procrastinator a dit…

Bienvenue à toi Mael.

Bonne continuation.